Autour d’Angers – Avrillé Des sous pour réparer les vieux engins de guerre
L’association Véhicules militaires historiques est désormais reconnue d’utilité publique. Pour son activité qui rayonne largement au-delà de la commune.
Édouard Callerot, président de Véhicules militaires historiques, faisant la présentation de la cuisine mobile. Et ici encore, au volant d’une jeep datant de 1944.
L’histoire
Ils sont passionnés d’anciens véhicules datant de la Seconde guerre mondiale. Chars, jeeps, cuisines mobiles : civils, comme militaires. L’association Véhicules militaires historiques, VMH, existe depuis 1984. Le 8 septembre dernier, elle a été déclarée d’utilité publique. Il s’agit de répondre à certains critères comme l’intérêt général. Ou encore l’activité de l’association qui doit dépasser le cadre local. C‘est le cas pour Véhicules militaires historiques, qui participeà diverses animations un peu partout en France.
L’idée a germé récemment. « Nous n’avons jamais bénéficié de subventions « explique Édouard Callerot, président. Or, VMH en a besoin pour continuer son activité, monter des projets et… rénover ses vieux locaux.
Déductions fiscales
La reconnaissance d’utilité publique permet alors aux donateurs de défalquer la somme donnée de leur feuille d’impôts. Elle est également intéressante pour les entreprises. Le toit du vieux hangar où est logée l’association a un urgent besoin de rénovation. L’entreprise qui réalisera les travaux pourra déduire une bonne partie de la facture de ses impôts.
VMH possède une quarantaine de véhicules entièrement refaits par ses membres : freins, carrosserie, moteur … « Nous désossons tout, nous nettoyons les pièces, avant de réassembler. » L’association est en contact avec l’amicale de sapeurs pompiers qui refait ainsi de vieux engins à Grez-Neuville ; mais aussi avec ISS Ah-lis du Petit-Anjou, à SaintJean-de-Linières. « Nous avons la passion commune des vieilles mécaniques.»
La construction du contournement nord d’Angers a chassé VMH de ses locaux initiaux. Elle a déménager dans un bâtiment « quatre fois plus petit » et doit laisser plusieurs de ses engins à l’extérieur.
VMH compte une cinquantaine de membres. Leur nombre peut gonfler quand l’actualité remet la Deuxième Guerre mondiale au goût du jour.
Son prochain projet : la Participation, ce week-end, les 24 et 25 septembre, à la fête aérienne « Fous d’aile », à Cholet. Un camp militaire sera Installé sur place et des visites seront organisées afin d’expliquer la vie d‘un camp pendant la guerre. « Nous allons installer un bivouac avec des tentes d’époque. »
Marianne DEUMIÉ.
OUEST-FRANCE – jeudi 22 septembre 2016
Véhicules militaires historiques Anjou, 9, rue de la Temière. Contact : Édouard Callerot, président,
Tél. 02 41 34 50 63
contact@vmh-anjou.com
vmh-anjou.com
PAYS DE LA LOIRE / AVRILLÉ
Avrillé – Modifié le 08/06/2015 à 04:00 | Publié le 06/06/2015 à 04:26
Les membres des Véhicules militaires historiques (VMH) sont sur le pied de guerre en raison des commémorations du 6 Juin. L’occasion de regretter des locaux trop exigus.
C’est une histoire de 30 ans. L’association des Véhicules militaires historiques a été créée le 30 décembre 1984 par Jean-Paul Callerot. « Créée afin d’honorer l’Histoire mais aussi par passion de la mécanique, explique le président actuel, Edouard Callerot. La force de l’association, c’est que nous ne sommes pas des experts en mécanique. On apprend comme le faisaient nos aînés, sur le tas, en regardant les autres qui ont un certain savoir-faire. Au début, on fait beaucoup de nettoyage, de dégraissage, de décrassage. Puis on se penche sur la carrosserie, la mécanique du moteur, la purge du circuit de frein, la peinture. »
Des véhicules restaurés
Les véhicules sont récupérés partout en France, restaurés et prêts à rouler pour participer à des événements comme des commémorations, des rallyes, des sorties tout-terrain. Il y a plus de cinquante membres dans le Grand Ouest et de nombreuses professions sont représentées : l’expert-comptable côtoie le chauffeur de bus ou le médecin et l’ingénieur mécanicien.
« On a aussi la chance d’avoir des femmes qui sont à fond dans l’association. Nadège (la femme d’Edouard) a trouvé de très belles tenues féminines militaires anglaises ou américaines à l’état neuf par internet et cela fait des émules. Elles lisent également des bouquins écrits par des brancardières pendant la guerre et c’est passionnant », poursuit Jacques-Paul, enthousiaste.
« On manque de place »
Edouard Callerot confie : « Le déménagement du Champ-des-Martyrs à la rue de la Ternière a été difficile. On est passé d’un hangar de 1 200 m² à un de 450 m², d’un terrain de 2000 m² à un terrain de 500 m². C’est dire si l’on manque de place… »
L’association ne touche aucune subvention. Ce sont donc les adhérents qui paient, de leur poche, l’essence dépensée par les engins lors des déplacements. « Pour les commémorations en Normandie, 12 000 € de carburant ont été utilisés, ce qui représente près de 150 € par personne. »
Quelques contrats avec des boîtes de communication pour le cinéma et pour la publicité ont été signés et font rentrer un peu d’argent afin de restaurer les engins du club. Mais il faudrait aussi entretenir les bâtiments et envisager d’autres infrastructures comme une fosse à poids lourds et une cabine de peinture. « Il faudrait faire du mécénat avec des entreprises et même des particuliers », rêve tout haut Edouard Callerot.
Le préfet de Maine-et-Loire, François Burdeyron, et l’adjointe au maire d’Angers en charge des Anciens Combattants, Karine Engel, ont déposé une gerbe au pied du Monument aux morts, place Leclerc à Angers, dimanche matin.
Des véhicules militaires historiques seront exposés sur la parvis de la mairie, place du Ralliement et devant le château d’Angers tout la journée.
L’association des Véhicules militaires historiques (VMH) d’Avrillé organise une cérémonie commémorative de la libération de la commune le samedi 9 août.
À cette occasion, Emmanuelle Crochemore, adjointe au maire, déposera une gerbe. La cérémonie aura lieu à 10 h, place de la Bascule, devant la plaque scellée en août 2004 en hommage aux premiers soldats américains tombés lors de la libération d’Angers, dans la nuit du 7 au 8 août 1944.
Le général Leclerc, qui créa la 2e division blindée et participa à la libération de Paris, est passé par Grugé-l’Hôpital. Samedi 27 juin, le village lui a rendu hommage.
Militaires ou anciens combattants, ils s’étaient tous donné rendez-vous à Grugé-l’Hôpital, ce samedi 27 juin, pour commémorer le 75e anniversaire du 27 juin 1940.
Un changement d’identité à Grugé-l’Hôpital
Ce jour-là, dans la commune de 320 habitants, le maire Édouard Delanöe et l’abbé Francis Brossier ont permis à Philippe de Hauteclocque de devenir Philippe Leclerc.
Il rejoignit alors à vélo les Forces françaises libres, le 25 juillet 1940. Puis créa la 2e DB (division blindée) en 1943 et participa notamment à la libération de Paris en août 1944.
Inauguration du char Sherman
Cette journée commémorative a aussi été l’occasion d’inaugurer, devant la mairie, un char Sherman de 34 tonnes, nommé Harstadt.
Après six années de combat, l’association grugéenne du souvenir du général Leclerc a finalement obtenu ce véhicule blindé, qui rend hommage à la 2e DB, « aussi emblème du village », souligne Claude Berthet, le président.
Tags : Grugé-l’Hôpital Angers Cholet Saumur Segré